No magic belong here
Un rayon de soleil traverse les rideaux et vient frapper de plein fouet le visage du jeune multi-milliardaire encore endormi. Par contre, il en faudra plus que le soleil pour venir troubler le sommeil de l'homme: le jour de sa fête est bien le seul jour de l'année durant lequel Naveen se permet de dormir plus longtemps. Bien sûr, il ne se le permettra pas plus longtemps qu'il faut: prendre des vacances n'est pas une option pour les gens du sommet. En effet, ce n'est que quelques minutes plus tard que son cadran près de son lit se met à sonner de façon ininterrompue. Dans un grognement, l'homme ouvre les yeux, mais aujourd'hui étant sa journée spéciale, il se permet de laisser tomber d'appuyer sur ce gros bouton afin de se laisser une quinzaine de minutes de sommeil de plus. Lorsqu'enfin, le cadran se tait, Naveen tente de refermer ses yeux, mais c'est trop tard: il est bien réveillé, prêt à entammer sa journée. Alors, il titube vers les rideaux et les ouvre très grands avant de contempler la vue qui s'offre à lui: l'impressionnant skyline de New York. Du penthouse de l'un des plus haut building de la ville, Naveen contemple l'étendue de la ville et soupire. S'il y avait un roi du monde, c'est probablement cette vue qu'il aurait lui aussi. Puisqu'il n'y en avait pas, peut-être était-ce lui. Son empire était vaste et n'avait d'égale que sa richesse, ainsi pouvait-il prétendre à ce titre de compte de fée. Il y avait travaillé fort.
Son regard vola donc de la fenêtre au reste de sa chambre. Puisque la source de lumière faisait l'entièreté du mur, en un coup de rideaux, la chambre s'était illuminée au complet. Si l'homme avait eu des tendances bordéliques, une équipe chevronnée de femmes de ménage veillait à ce que rien ne soit placé de travers. Le lit à baldaquin surplombait la pièce, et ses rideaux d'un blanc nacré étaient d'une fraicheur douce, puisqu'on veillait à les changer tous les jours, en plus des draps. En face du lit était accroché un énorme tableau représentant sa ville natale, commission spéciale d'un artriste de renom qui lui avait été offert bien des années au par auvant. Un peu plus loin, en arrière du lit, se trouvait également un immense placard de style walk-in, contenant les nombreux habits de l'héritier O'zalik. Mais avant même de s'habiller, Naveen traversa la pièce et ouvrit la porte qui séparait sa chambre de son espace gym tout équipé. Se tenir en forme était primordial pour préserver sa jeunesse, et l'homme utilisait ces machines tous les jours afin de garder son énergie. Ce n'est qu'après sa routine d'une bonne heure que le richissime indien revint à sa chambre et entra dans la deuxième pièce annexée, sa salle de bain privée. Celle-ci était sans doute la plus petite de la demeure, même si en soit, elle était bien spacieuse. Durant son exercise, Naveen avait eu la visite de ses femmes de chambre qui lui avaient amené de nouvelles serviettes, en plus de faire son lit et ramasser ses vêtements sales pour les laver, routine habituel chez le O'zalik.
Après sa douche, Naveen revêti l'un de ses complets noirs sur une chemise blanche et sorti de sa chambre pour aller prendre son déjeuner. Tandis que sa bonne lui servait son jus d'orange et quelques crèpes fraiches, Naveen répondait à ses courriels rapidement sur son ordinateur privé. Un seul avait retenu particulièrement son attention: son assistante lui avait souhaité un joyeux anniversaire. Elle savait bien que son patron n'en parlait à personne et qu'elle était choyée d'être la seule à connaitre cette date, aussi gardait-elle ce message sobre, formel et droit au but. Naveen appréciait énormément cette qualité de sa part. Avalant une bonne gorgée de son café, l'homme songea plus particulièrement à ce qu'il détestait de cette journée: le fait qu'il n'avait plus ni ses parents, ni ses frères et soeur pour célébrer avec lui. C'était bien une chose qui lui manquait de sa vie d'avant, mais l'homme se consola en se disant qu'il se gâterait aujourd'hui: peut-être une nouvelle voiture? Une nouvelle demeure quelque part dans le monde? En effet, il venait bien d'atteindre un chiffre rond, et il avait eu de très bonne nouvelles dernièrement, alors il pouvait se le permettre.
Son chauffeur l'attendait, toujours à son poste, à l'entrée de l'étage du garage qui lui était entièrement réservé. Naveen lui offrit un simple hochement de tête avant de choisir sa monture pour la journée: une lamborghini de l'année sans toit, qu'il conduirait lui-même aujourd'hui. Alors enfila-t-il ses verres fumés, grimpa dans la voiture et sorti dans New York à bord du véhicule qui, malgré les autres voitures de luxe présentes dans ce riche quartier, faisait tourner toutes les têtes. L'air de fin avril était frais, et grâce aux récentes nouvelles de l'actualité, presque personne ne se promenait dans les rues: il les avait pour lui seul. Il avait mis de la musique à plein volume et défiait les limites de vitesse, car aujourd'hui était sa journée spéciale et il se le permettait. Néanmoins, quand on est le roi du monde, n'est-ce pas toutes les journées qui devraient ressembler à ça?
En arrivant à son lieu de travail, Naveen fut encore une fois accueilli en roi, tel qu'à son habitude. Son bureau se trouvait au dernier étage, ceci lui permettant de reigner sur ses employé, ce qu'il s'appliquait à faire tous les jours. Néanmoins, l'homme était considéré comme un bon patron. Il offrait à ses employés des salaires décents, des avantages sociaux concurentiels et de bonnes conditions de travail. On le respectait et l'acclamait pour ça, mais ce n'était qu'une de ses nombreuses tactiques afin d'être bien considéré de la presse. Ainsi, ses employés lui étaient fidels et son empire prospérait à travers le monde, tout était parfait. En arrivant devant les portes massives de son bureau, il fut arrêté par son assistante qui avait à lui communiquer les dernières nouvelles, lui rappeler ses rendez-vous et réunions de la journée et lui offrir un nouveau café, puisque celui dans sa tasse portative était déjà froid. Naveen hocha la tête à tout son charabia, signa les formulaires qu'elle lui présenta et accepta le café avant de s'enfermer dans son bureau et enclancher sa journée.
Il était 9h.
Naveen pouvait bien être fier de son équipe d'entretien personnel. Elle réussissait à alléger ses matins et les rendre efficace. Les pieds posés sur son bureau, il observait l'énorme horloge au dessus des portes massives de son bureau. Autour de lui, de grande fenêtre offraient un autre panoramique de la ville de New York, cette fois depuis le quartier des affaires. L'héritier O'zalik possèdait un des plus bels édifices à bureaux des environs et son empire y prospérait. Il tenait ses compétiteur bien à l'écart, même si ceux-ci allaient et venaient sans relâche, en essayant de le détrôner. Naveen attendait son premier rendez-vous de la journée en sirottant ce café au bon goût que son assistante lui avait préparé, et remerciait le ciel d'avoir mis cette personne dévouée sur son chemin. Peut-être que c'est ce petit caractère de gratitude qui justement, l'intimait de rester. Tout cela pour dire que Naveen avait appuyé sur le bouton afin d'alumer son ordinateur de travail, puis avait commencer à piannoter les courriels d'autorisation que Norenly lui avait demandé. Lorsque sa douce voix sonna à l'interphone pour lui annoncer le début du meeting, Naveen s'étaitlevé, étiré, puis suivi la femme jusqu'à la salle de réunion.
L'heure du diner avait sonner, et le multi-miliardaire avait décidé d'aller se chercher dequoi manger dans les restaurants aux alentours. Son petit restaurant de sushis préféré était toujours ouvert, et Naveen n'avait plus besoin de passer de commande à cet endroit puisque les employés le reconnaissait et s'activait déjà à lui préparer le tout dès son premier pied pausé à l'intérieur. Dans le restaurant, un seul détail capta son attention: une présence qui détonnait des autres. Il ne saurait dire pourquoi, mais quelque chose de cette personne l'interpelait. La magie? Bien sûr que non, une telle chose n'existait pas. N'est-ce pas?
