Max Jäger - Une bête indomptable

Physique & Caractère

Physiques : Max possède le pouvoir de passer d’une forme à une autre, nous allons donc décrire ses deux apparences.

Humaine : Max à une forme humaine, de type caucasien, mesurant près d’un mètre quatre-vingt. S’il à quelques siècles derrières lui, il semble actuellement n’avoir que la quarantaine. Ses cheveux sont de couleur brun, très souvent court, mais s’ils les laissent trop longtemps pousser, ils deviennent bouclés. Il a aussi une barbe de quelques jours qu’il aime garder, mais peut aussi la laisser pousser, lui donnant occasionnellement l’aspect d’un hipster, mais il n’en est pas fan. Ses yeux sont d’un bleu-vert clair et sa mâchoire carrer. Mais ce qui frappe le plus sur son physique est son incroyable carrure. Amoureux du sport extrême et des entrainements et des ballades en milieux hostiles, Max entretient le corps d’un catcheur qui peut impressionner et ne donne qu’un simple aperçu de sa réelle force. Comme signe particulier, son torse est marqué par de petites cicatrices, mais se sont ses nombreux tatouages qui attirent l’œil. Chaque motif représente une de ses plus grandes batailles ou un adversaire vaincu dont il ne souhaite oublier.

Côté vestimentaire, ce n’est pas un féru de la mode. Il est assez simple, voir très militaire. Il a une préférence pour les rangers militaires. Pantalon, cela va du jean épais au pantalon cargo. Pour le torse, il porte très souvent un t-shirt simple avec une veste. Ou bien porter sur le dos un blouson en cuir, en jean ou parfois un peu plus rare, un pull à col rouler. Et question esthétique, il se contente d’une montre sophistiquée et rien de plus. Ni chaine ou collier, la vie spartiate quoi.

Minotaure :Sous sa forme monstrueuse, on peut dire qu’on ne le reconnait pas. Max double ou voir triple sa taille. Sa massa musculaire devient plus imposante, une véritable montagne de muscle. Il est doté d’un important museau, d’yeux rouges, des dents de ruminants puissantes. Des oreilles de bovins et de longues cornes sur la tête. Ses poings sont énormes également, pouvant broyer un crâne ou une pierre entre ses doigts. Ses jambes deviennent celles d’un taureau aussi, recourbés et velu, se terminant par de gros sabots qui peuvent tout écraser sur leur passage. Il est aussi doté d’une queue. Ses tatouages eux, restent visible sur son torse aussi.


Caractère : Nous pouvons distinguer deux caractères distincts entre l’homme et la bête. Bien qu’elles puissent présentés quelques similitudes, un état physique implique une forme psychique particulière que nous allons essayer de voir en détail.

Humaine : Sous forme humaine, Max à tout d’un type lambda présentant des complexités. Par exemple, il peut être aux premiers abords, un gars sympa. C’est d’ailleurs une personne souriante, ouverte et accessible. Il ne dira pas non pour discuter, plaisanter et passer du bon temps. Il peut-être un peu fêtard aussi, proposant une tournée générale s’il est de bonne humeur, ce qu’il est assez souvent. C’est une personne connue pour se montrer souvent optimiste, blagueuse voir même réconfortante. Il ne baisse pas facilement les bras et fera tout son possible pour arriver à son objectif. En gros, c’est quelqu’un sur qui on peut compter, faire confiance, surtout s’il est sous contrat. D’ailleurs il respecte méticuleusement un code d’honneur du mercenaire. Une de ses règles étant de toujours honoré son contrat, donc si quelqu’un proposait plus d’argent pour annuler un précédent accord, il refuserait par exemple.
Mais on remarquera que c’est aussi quelqu’un d’assez arrogant. Max ne se prend pas pour n’importe qui, et adore provoquer. Etant de nature de sang chaud, il répond facilement aux provocations et à horreur de refuser un défi. Il aime prouver de dont il est capable et peut se montrer insouciant en allant au-devant du danger, sans prendre la peine de penser qu’il peut mal s’en sortir. Il aime l’action et l’adrénaline, l’action est sa drogue.

Minotaure : Sous sa seconde apparence, ses traits semblent accentuer. Il est plus fougueux, plus colérique surtout et ne fait plus attention à sa force. Il a un peu de mal des fois à juger la différence entre ses deux formes et des fois il en oublie sa puissance décuplé et fait peu attention à son environnement. Il est beaucoup moins réfléchi et agit plus souvent à l’instinct. Car si sous forme humaine il peut se montrer stratège, sous forme minotaure c’est plus pour jouer au « tank » ou au « berserk ». Il ne se change pas en minotaure cependant n’importe quand, il choisit cette option en dernier recours uniquement ou quand il sent que son adversaire ne se ferait battre par un simple humain.

Pouvoirs

Pouvoirs classiques : Immortalité & Métamorphose

Force surhumaine : Que serait un minotaure sans sa force ? Sous forme humaine, Max possède une puissance incroyable, celle de plusieurs hommes. En le voyant à l’œuvre, on est tenté de le comparer à Héraclès, capable de faire voler un homme ou plus sur plusieurs mètres, de faire plier du métal ou parfois briser un mur. Enfin, bien l’abimer surtout. Et aussi, capable de soulever de très lourde charge sans se fatiguer. C’est le premier pouvoir que Max s’est découvert et qui à prit du temps à la canaliser et l’utiliser sans risquer de tout détruire sur son passage. Aujourd’hui, il peut donner une tape dans le dos sans briser les os d’un coup, mais tout écraser sur son chemin s’il est énerver.

Nyctalopie :Quand on a passé de nombreuses années à vivre dans un endroit sombre, on arrive des fois à développer des dons particuliers. Contrairement à la plupart des créatures du jour, Max possède une vue incroyable, aiguisé on pourrait dire. Dans l’obscurité, il n’a besoin que d’une faible source de luminosité pour voir dans le noir et distinguer les formes. On dit aussi qu’il possède une très bonne ouïe, mais ça c’est autre chose. En tout cas, ce n’est pas dans le noir qu’on pourra le surprendre. Et d’ailleurs, ce fut souvent pour cette faculté qu’on l’envoyé en mission la nuit.

Histoire

Episode 1 : Attique, 400 avant Jésus-Christ

Nyx recouvrait le monde grec sous son long voile obscur. Une modeste maison comme on en trouvait partout dans les campagnes Athénienne, s’éclairait par les nombreux bougeoirs en terres cuites qu’on laissait sur les rebords des fenêtres et le bord de la terrasse. Cette demeure qui possédait un étage avec terrasse, fut celle d’un propriétaire dont on voyait déjà les esclaves se dépêchaient à tout rentrer pour la nuit. La maison se situé sur une petite butte, accessible par un sentier de terre battue qui partaient se perdre dans les champs. Grimpant sur ce monticule, un homme, grand, mince et entièrement recouvert d’une longue toge blanche avec une capuche approcha. Il se tint devant l’entrée principal, où un des nombreux doûlos, sans doute un bien placé dans la maison, alla à sa rencontre.

« Vous êtes venu voir mon vieux maître à nouveaux ? »

Le visiteur retira sa capuche pour dévoilait un visage assez jeune, malgré une grosse barbe brune et des cheveux partant dans tous les sens, faisant penser à la coiffe vivante de Méduse.

« Oui. Répondit-il. Est-il disposé pour la suite de notre entretien ?
-Mon maître est fatigué. Mais il vous attendait depuis la dernière fois. Suivez-moi. »

L’esclave conduisit l’étranger à l’intérieur de la maison. Traversant une salle pour le repas, ils arrivèrent vite dans une petite chambre à coucher. La pièce comportait tout juste un lit, une commode et un tapis. Sur la commode se trouvait une lampe à huile pour éclairer, mais la lune de Séléné se montrait bien plus généreuse. Sur le tapis, on avait disposé de quelques coussins et sur l’un deux, reposait un vieil homme dégarni, à la barbe blanche et longue mais dont les yeux furent bien laiteux. Malgré sa cécité, il avait senti l’arrivé de son hôte et congédia son serviteur d’un geste de la tête.

« Ha monsieur le philosophe ! S’exclama le vieillard. Je me doutais que vous reviendriez.
-Comment faire autrement ? Je désire entendre la fin. » Répondit donc le jeune homme en prenant place devant le maître de maison.

« Votre histoire est tout de même incroyable, et mérite d’être conter.
-Bah ! Railla le vieil homme. Vous les hommes et femmes de lettres, vous les aimaient mais adoraient aussi les déformer pour défendre vos idées aussi folles soient-elles.
-Certains le fond oui, mais pas moi. Je tiens à la vérité et la conservation de l’Histoire, de l’héritage. Et votre récit est tout de même fascinant et ne mérite aucune modification. Après tout, vous êtes le dernier homme ayant fait partie du lot pour la Crète. Vous étiez partie avec l’ancien roi Thésée pour être sacrifier au Minotaure.
-C’est vrai… Répondit le vieillard sur un ton morne en se remémorant ses pénibles souvenirs. Où en étions-nous alors ?
-Quand Thésée vous a laisser dans votre cellule vous et les autres pour partir affronter le monstre de Crète.
-Oh oui… Mais il n’y a pas grand-chose à raconter, nous en sommes à la fin.
-N’hésitez pas à détailler, je ne perdrais aucune note. »

Le vieil homme prit un instant pour réfléchir sur son propre récit et le raconta au final comme s’il venait de le vivre il y a peu de temps, alors que cela remontait à près d’un demi-siècle.

« Notre prince partit donc affronter la bête. Nous ne le savions qu’à la fin. Cela s’est fait de nuit, une nuit comme celle que nous vivons en ce moment. Malgré la peur de finir dévorer, tuer par une bête infâme, nous finnisâmes par nous endormir. Les crétois avaient drogués notre eau afin que nous dormions, car pour leur jeu macabre, ils préféraient avoir des victimes en bonne santés qui feront durer leur sinistre plaisir. Helene, cette pauvre jeune fille dont je m’étais attaché, elle s’était blottit dans mes bras cherchant réconfort et protection. Je ne pus lui en offrir qu’une sur deux. Pendant cette effroyable nuit, je rêvais. Non de la journée de demain, mais de chez moi. Ma maison, ma famille, mes amis, de ma vie que je pensais ne jamais revoir. Puis tout à coup… Un puissant rugissement à fait trembler tout le palais. Un cri effroyable, inhumain. Nous fûmes réveillés en sursaut. On se demandait ce qu’il se passait. Voyant que Thésée avait disparu, alors nous fîmes mille suppositions. On le croyait livrer pendant la nuit au Minotaure ou qu’il avait fui. Puis tout à coup… La porte s’ouvrit en grand dans un lourd et insupportable grincement. Nous pensions que les gardes venaient nous chercher, alors nous nous sommes rassemblés pour résister. Mais quelle surprise ce fut en voyant Thésée revenir vers nous, le visage illuminait malgré le sang qui le recouvrait. Il cria de joie que le Minotaure était mort, brandissant une de ses cornes. Il nous invita à le suivre pour nous échapper, lui, ainsi que cette étrange et belle princesse minoenne accompagné de l’enfant et…
-Un enfant ? Quel enfant ? C’est la première fois que j’en entend parler. Serait-il celui de la princesse ? Thésée et Arianne auraient déjà conçu une progéniture ?
-D’où il vient… Je l’ignore. Mais je ne pense pas qu’il soit de notre roi. Enfin… Quand nous nous sommes échappés, sur le bateau, Thésée a dit qu’il l’avait trouvé dans la crasse et le noir dans le labyrinthe. Les minoens sacrifiaient aussi des enfants apparemment. Et il fallait voir Ariane avec lui… Aimante comme une mère. Le garçon parlait à peine, mais il l’appelait « Tante ».
-Et que c’est-il passé en suite ?
-Vous le savez. Ariane fut abandonnée sur une île, Thésée voulait sa sœur pour reine. Il la laissa pour morte sur un îlot désert.
-Et le petit ?
-Le pauvre… Il beuglait, pleurant Ariane, voulant la sauver. Mais malgré qu’il soit assez costaud pour son âge, il ne put rien faire. Une fois à Athènes, il servit d’esclave à Thésée, le faisant intégrait son armée.
-Et qui lui est-il donc arrivé par la suite ?
-Je l’ignore, après ce ne sont que des dires. Mais vous savez que le roi Thésée fut assassiné par un de ses proches lieutenant ? On dit que ses vassaux auraient engager un ancien chef militaire de sa propre armée pour ce régicide. Mais ça, ce n’est qu’une légende… »


Episode 2 : Chanson française du XIIème siècle. Auteur inconnu.

« Alors que les femmes chantent
Que leurs enfants les enchantent
Sous un soleil radieux et bienfaisant,
Au milieu de champs d’or si apaisante,
De loin, les vandales hurlant à l’âme malfaisante
Brandissent épées et lancent des plus menaçante.

Tous les hommes partirent donc affronter cette engeance
Courage au cœur, et force dans leurs bras ils chantonnent
Que pour leurs filles et épouses bien aimante
Ils se battront jusqu’à ce que leur foi soit triomphante.

Du milieu de ces braves guerriers
Comme venu du ciel pour inspirer
Ce géant qui hurle sur les vandales à les effrayés
Encourage nos hommes à triompher.

Nombreuses furent les têtes à tomber
Devant cet être qui fut une effroyable bête
Dont on disait même qu’elle viendrait de l’enfer
Mais alors dites nous comment cela se fait.

Beau et grand guerrier qui impressionna l’ennemi païen
Dont ce dernier vint lui faire marchandage pour notre bien
Lui demandant contre or et argent de rejoindre les siens.

Le guerrier accepta donc mais demande pour seul rétribution
D’accorder la paix à tous ses anciens compagnons
Puissant guerrier bête, qui ne peut venir que du ciel. »

"Ce texte date bien du douzième siècle. Provenant du Languedoc et traduit du vieux patois de la région, il fut attribué à la trobairitz Azalaïs de Porcairagues mais reste sujet à débat. En tout cas, cette chanson relate un fait historique remontant au début du moyen-âge et ne s'agit donc que d'une mise sur papier d'un vieil légénde orale."


Episode 3 : Extraits du journal d’Ana Bach, infirmière lors de la guerre Franco-Prussienne 1870.

« Je n’ai rejoins les infirmières que depuis quelques jours seulement. Il faut avouer que je fus terrifiée en voyant nos soldats dans un si effroyable état. Agonisant, gémissant et suppliant qu’on vienne les soulager. Je voulue apporter du réconfort à chacun, mais ils sont si nombreux qu’on est obligé de passer l’un à l’autre comme dans une usine. Désinfectant, nouveaux pensements et au suivant, cela me désole. J’espère pouvoir tenir le coup jusqu’à la fin de cette guerre dont notre roi Guillaume Ier assure qu’elle apportera la prospérité et la paix des nations germaniques. Difficile à y croire quand on voie tous ces malheureux… »

« Cela va faire une semaine que je travail dans cet hôpital de fortune. Des fois, je n’ai pas l’impression d’être une infirmière, mais une bricoleuse. On rafistole nos soldats et ils repartent sur le champ de batail dès qu’ils savent marcher. Mais aujourd’hui, on ma confié un soldat assez particulier. Il était inconscient, recouvert de sang, mais il était impressionnant. Grand, costaud, on aurait dit une force de la nature. Curieusement, tout le monde éprouvait du dédain pour lui et j’ignorais pourquoi. Je vais continuer à le soigner et en savoir un peu plus sur lui, il n’est pas comme les autres… »

« Je continue de le nettoyer et de le soigner. Mais je fus étonnée de voir à quel point il cicatrisait vite. Cet homme devait être toucher par la grâce de Dieu. Cependant, j’avoue en avoir honte mais… J’ai fouillés dans ses affaires. Il ne portait que le nécessaire sur lui, comme s’il ne vivait que pour la guerre ou une vie simple. Mais, je trouvais sur un bout de tissue un étrange blason. Serait-il issu d’une famille noble ? Je tâcherais d’en savoir un peu plus. »

« Prenant quelques heures pour moi, j’ai fait des recherches sur le symbole et j’ai découvert qu’il s’agissait en réalité du symbole des Lansquenets. Si ma mémoire est bonne, ils s’agissaient d’un groupe de mercenaire germanique. Mais ils ont disparue à la fin du XVIème. Etrange… »

« Ca y est il s’est réveillé et autant vous dire qu’il n’était pas facile à gérer. S’il paraissait adorable et plaisant à regarder dormir de manière paisible, il était complétement déboussolé en se levant et voulu de suite repartir au combat. J’ai dû user de toute ma patience et d’arguments pour le convaincre de rester allonger et ne pas bouger. Je crois que j’ai même dû hausser le ton. Au moins, il avait fini par se calmer et pour garder une atmosphère calme, on a un peu discuté. Il a dit s’appeler Max Jäger. Un étrange nom je trouve mais passons. Par contre, je compris pourquoi tout le monde ne l’appréciait pas. Il m’expliqua à un moment être en réalité mercenaire. Les mercenaires ne sont pas aimés à cause de la réputation de leur violence, goût pour le carnage, le pillage, le viol et l’argent. Mais en lui parlant, il me paraissait être quelqu’un de sympathique, amusant même. Et puis, il me fit bien remarquer que même l’armée se donnait à de pareils vices, mais comme ils se battent pour un pouvoir en place, on préférait blâmer les indépendants car il ne fallait pas « nuire à l’image de l’armée », cela donne à réfléchir. »

« Max se remettait vite. En réalité il n’avait plus la moindre blessure sur le corps. A part quelques petites coupures, il était comme neuf un vrai miracle. Nous continuions à discuter encore plusieurs jours et je dois avouer que si je rougissais en le voyant, j’éprouve des sentiments fort en sa compagnie. Je m’y sens bien et heureuse et même des fois, il me donna un coup de main avec certains malades, à les soigner ou calmer ceux se montrant trop violent. »

« Cela va faire deux mois que la guerre à commencer. D’après ce qu’on nous rapporte, l’armée française se ferait mettre plusieurs fois en déroute. On voyait d’ailleurs moins de soldats venir se faire hospitaliser ce qui est rassurant. Max était déjà repartie pour la bataille. Son contrat l’exigeait. J’étais bien triste de le voir partir et bien plus chamboulée quand… Quand il a déposé ses lèvres sur les miennes pour me dire aurevoir. Cependant j’eus de ses nouvelles. On dit que la plupart des fois où notre armée marchait sur celle de nos ennemis, on mentionnait un soldat imposant qui leur marchait dessus comme un géant, arrivant à repousser une vingtaine d’homme à lui tout seul. Ça ne pouvait être que lui. »

« J’eus une lettre de Max. J’en étais heureuse. Il expliqua que pour écrire ce n’était pas facile sur le front. Mais que chaque jour qu’il passait, il pensa à moi et que dès qu’il ne sera plus sous contrat, il viendrait me chercher. Mais pour ca, il a besoin de ma réponse. Je suis si nerveuse… J’ignore quoi lui écrire ! »


Episode 4 : Enregistrement audio de François Carlier en Crète le 11 Mai 1992

« Il faut dire que je ne m’attendais pas à une expédition du genre. Enfin bon, quand le grand Max Jäger vous appel on ne peut pas dire non surtout moi ? Enfin bon, je lui devais bien ça. On s’est connu à l’armée après tout. J’étais qu’un simple troufion qui obéissait aux ordres de tout un tas d’officiers de l’armée de Terre. Certains j’aurais suivi jusqu’en Enfer, d’autres de vraies ordures. C’était l’un d’eux qui voulu passer par des mercenaires. Et comme le veut la légende, avec l’armée c’était chien et chat. Il eut des tensions ça oui, mais on obéissait point barre. C’est là que j’ai rencontrer Max. Un allemand à l’accent bien prononcer. Oh il se montrait sympa, souriant et tout le tintouin du bon compagnon. Mais bon sang, quelle tête de nœud, un vrai gars arrogant. On se prenait le bec souvent, mais quand je le voyais énerver le chef, il gagnait quelques points. Mais les choses changèrent pour de bon quand on était en mission. On était envoyé en Afrique vers les années 80. On s’était retrouver sous le feu ennemi, mais… Je devais mon salut à cette tête de veau de Max. Il m’a tiré de là avec ce sourire amusant sur les lèvres et nous a tiré du mauvais pas, faisant presque la guerre à lui tout seul. Ça ma refroidit, mais il ma montrer qu’il ne m’en voulait pas pour les embrouilles d’avant. Et de fil en aiguille, me suis surpris à devenir son ami.

Un soldat devenant pote avec un mercenaire, bizarre ouais. Mais on est venu faire quelques missions ensemble et rester en contact. Et voilà qu’il y a peu, il vient me voir pour prendre une bière. Choqué ! Le gars n’a pas pris une ride depuis plus de dix ans. En tout cas il me parla de son projet de se rendre en Crète. Il disait qu’il faisait ça de temps en temps, comme un pèlerinage, un devoir familiale un truc du genre. La vache, j’avais cru qu’il était allemand de souche quoi. Ce gars est bourré de surprise. Alors j’ai proposé de l’accompagner. Au départ il n’était pas trop chaud, mais avoue que repartir en « mission » avec son pote lui ferait plaisir alors voilà. »

« La vache ! On est arrivé au palais de Crète et je peux vous dire, même s’il ne reste plus grand-chose sa claque. Trouvais bizarre que pour un truc dit familiale, il se soit rendu ici. Sans doute visitait-il les ruines avec son vieux. Il m’a dit être mort alors qu’il était tout jeune. Il se souvient à peine de sa mère et qu’il a perdu sa tante vers le même âge. Le pauvre quand même. Il ma parler aussi d’une femme aimée, mais c’est autre chose ça. En tout cas, un voyage touristique sur une île méditerranéenne à moitié à ses frais on ne pouvait pas dire non. »

« Alors là… C’est carrément bizarre. J’ignore ce que c’est mais c’est grand. On dirait un temple souterrain, ou un tombeau. En tout cas, ça ne figure pas dans les trucs touristiques et Max la trouver au fond des ruines du palais, comme s’il savait où ça se trouvait. Une grande morte, avec des trucs de taureau sculpté. Suis pas spécialiste, mais ça semble être… Je ne sais pas. Jäger a insisté par contre à ce que je l’attende à l’entrée. Il devait faire un truc seul. J’ai tenté de lui poser des questions, mais avec son sourire arrogant, il est resté silencieux. Donc je l’attends. »

« Cela va faire plusieurs heures que j’attends. C’est silencieux dans le coin, de quoi filler la trouille. Le moindre souffle d’air on dirait qu’un monstre dormait dans ces ruines. J’ai cru que Max s’était paumé dans ce truc et je pensais aller le chercher. Mais non, il est ressorti, visiblement troubler. J’ai voulu savoir ce qu’il s’était passé, mais ne répondit que vaguement encore. Par contre, il était revenu avec un petit souvenir. Il portait dans le dos ce qui ressemblait à une hache. Une grande de guerre avec une double lame. Il disait que ça s’appelait une lapiss, labrit… Enfin un truc qui sonnait grec. Ça devait trainer dedans depuis longtemps, mais elle semblait comme neuve. Par contre, Max m’expliqua que ce sera sans doute la dernière fois qu’on se verrait. En gros, il devait partir, un truc urgent à faire et qu’on ne risquait pas de se croiser avant un moment. Je me doutais qu’il ne m’en dirait pas plus, mais je crois que c’est la première fois que je le vis aussi triste. A moi aussi il va me manquer… »


Episode Bonus : La première fois

"Eh ben... Qui l'aurait cru. C'est la première fois que j'écris sur ma vie et je ne sais pas trop quoi dire. Enfin première fois... Sur plusieurs siècles il y a quelques notes mais bon. Pour l'occasion je fais ces quelques lignes qui pour moi, marqueront un tournant dans ma vie. J'étais seul pendant longtemps. Très vite abandonné tout cela est encore frais dans ma mémoire. Mais j'étais une vraie boule de colère et c'est très jeune que je découvris et comprit mon engeance. Avec un tel potentiel, je pouvais en profiter pour détruire et soumettre le monde. J'étais comme tous ces crétins d'ado et j'en ris aujourd'hui. Mais je manquais de me faire tuer à cause de ça. Et croyez le ou non, je dus ma survit à un satyre qui me sauva les fesses. Il était tout l'opposé de moi, mais m'expliqua que je devais cacher ma nature, sinon le monde voudrait ma mort par peur. On était si différends l'un de l'autre, mais il n'avait pas peur de moi et on a fini par devenir potes. Il me manque des fois, comme tous mes anciens compagnons et compagnes. Enfin bref, il eu quelques ratés mais m'en suis bien sortie. Pendant des siècles je fuyais par contre des espèces d'envoyés de je ne sais où. On me parlait d'une terre pour les dieux et les descendant. Pfff rien à faire. Je ne porte pas les dieux dans mon cœur, et si celui des chrétiens pouvaient les faire disparaitre, je ne pleurerais pas. Mais après ce que j'ai vue aujourd'hui dans le labyrinthe... Pas trop le choix, ca ma décider. Et s'il y a de l'argent à se faire derrière pourquoi pas. Si on veut savoir ce que j'ai vu et bien... DAMNED ! J'ai plus d'encr..."